Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique répond aux questions des membres du conseil de la nation

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique répond aux questions des membres du conseil de la nation

Lors d’une plénière du conseil de la nation, consacrée aux questions orales, le jeudi 5 décembre 2024, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a expliqué lors de sa réponse que « l’ouverture de la formation en médecine au sein de certaines institutions universitaires s’était effectuée à la demande des parents des étudiants et des représentants parlementaires des deux chambres ». à cet effet et suite aux rapports présentés par la commission ministérielle conjointe de haut niveau comprenant des cadres de divers secteurs et des autorités compétentes « 21 annexes des facultés de médecine ont été créées pour assurer la formation durant les trois premières années du parcours préclinique. Elles représentent des structures pédagogiques rattachées pédagogiquement et administrativement aux facultés de médecine existantes. » 

 

Dans le même contexte, le ministre a souligné que « ces annexes seront évaluées selon une approche participative élargie à tous les acteurs secteur, en tenant compte de la disponibilité des conditions relatives au succès de cette formation ».

 

Concernant la question de l’unification de la dénomination de certaines spécialités et de la révision des diplômes précédemment  délivrés, ainsi que la coordination avec les services de la fonction publique, le ministre a expliqué que « le système de la formation LMD, appliqué depuis 2004, avait habilité un grand nombre d’offres de formation en licence et en master. Ces offres, bien que différentes dans leurs intitulés, sont similaires en termes de contenus et de programmes d’enseignement. »

 

Il a ajouté que son secteur ministériel a travaillé sur « la mise en conformité des offres de formation en licence et à l’harmonisation des masters, » en « revoyant les intitulés des branches et des spécialités et en unifiant les dénominations et le contenu des offres de formation dans toutes les spécialités afin de rendre les profils des diplômés  plus lisibles. »

 

Le ministre a révélé que ces deux opérations ont permis de réduire «les branches de formation en licence de 227 à 83, soit 60%, et les spécialités de 1 962 à 177, soit 90%, après mise en adéquation », ainsi que « le nombre de spécialités en master de 3 174 à 536 soit 83% ». Il a également annoncé que «la direction générale de la fonction publique et de la réforme administrative a été informée de la nomenclature actualisée, et sur laquelle les diplômés des institutions universitaires ont été recrutés dans les différents secteurs. »

Prix de la meilleure thèse de doctorat africaine en droit constitutionnel

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Prix de la meilleure thèse de doctorat africaine en droit constitutionnel

Le 2 décembre 2024, M. Kamel Baddari, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a assisté, à la Cour constitutionnelle, à la cérémonie de remise du prix de la meilleure thèse de doctorat africaine en droit constitutionnel, organisée par le secrétariat général de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines, au professeur Kylali Zahra enseignante à l’université Mohamed Ben Ahmed – Oran 2. 

Ce prix est un indicateur de la qualité du système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Algérie, d’une part, et sa contribution scientifique à l’échelle continentale, d’autre part.

Cet événement important, un accord de coopération a été signé entre la Cour constitutionnelle, représentée par M. Omar Belhadj, et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, représenté par M. Kamel Baddari.

Le ministre présente le plan d’action quinquennal (2024 – 2029) pour le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, depuis l’université Mohamed-Cherif Messaâdia de Souk Ahras

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Le ministre présente le plan d’action quinquennal (2024 - 2029) pour le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, depuis l’université Mohamed-Cherif Messaâdia de Souk Ahras

Le 28 novembre 2024, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Kamel Baddari est arrivé à Souk Ahras pour initier une visite de travail et d’inspection à l’université Mohamed-Cherif Messaâdia de Souk Ahras. Il a entamé sa visite par l’inspection de deux premières startups de l’université, et ce, dans le cadre de la réalisation des objectifs du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui prévoit la création de 20 000 startups et institutions économiques au cours des cinq prochaines années. Il a ensuite visité l’exposition des projets innovants des étudiants universitaires, dont dix-huit (18) projets convertis en micro-entreprises par NESDA. Il a également assisté à une partie de la session de formation des étudiants porteurs de projets innovants au sein de l’incubateur d’entreprises de l’université.

En écoutant un exposé sur les différents projets des start-up présentés par les étudiants détenteurs de Labels de brevet d’invention, le ministre a encouragé les étudiants à entrer dans le monde de l’entrepreneuriat pour contribuer au développement de l’économie nationale et locale.

Lors de l’inauguration d’une salle modèle dédiée à l’enseignement à distance dans cette même université, le ministre a souligné la nécessité de fournir les moyens et les technologies nécessaires pour soutenir l’enseignement « hybride » qui combine entre l’enseignement présentiel et l’enseignement à distance, en proposant des conférences et des cours magistraux de différentes universités du monde afin de transmettre des connaissances, des expertises, des expériences et des idées.

 

Lors d’un discours prononcé devant la famille universitaire, le ministre a présenté les grands axes du projet de plan d’action du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour la période 2024-2029. Le plan se compose de trois (3) axes stratégiques, dix-neuf (19) leviers et quatre-vingt-treize (93) activités.

Lancement du premier système algérien d’exploitation informatique

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Lancement du premier système algérien d’exploitation informatique

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a supervisé, mardi 19 novembre 2024, à l’université du Docteur Moulay Tahar de Saïda, le lancement du premier système algérien d’exploitation informatique « distribution Linux », utilisant des systèmes libres et ouverts.

Le ministre a souligné, lors de son discours à cette occasion, que ce système logiciel, algérien à 100%, est le résultat des efforts des étudiants et des chercheurs universitaires spécialisés en logiciels, issus de diverses institutions universitaires algériennes.

« La création du système « distribution Linux » algérien, qui combine la facilité de l’utilisation et la sécurité ; contribuera à l’amélioration de la performance des systèmes d’exploitation de nos ordinateurs, notamment en renforçant et sécurisant notre système d’information », a ajouté le ministre, expliquant que « cela permettra d’instaurer une économie technologique ouverte pour l’Algérie ». 

Le ministre a rappelé que « ce système d’exploitation pour ordinateurs constitue un noyau qui permettra aussi la création de dizaine de startups dans le domaine des logiciels». 

Il a également salué à cette occasion les efforts de l’Université du Docteur Moulay Tahar de Saïda, qu’il a qualifiée de « modèle » à suivre en matière de progrès, de science et d’innovation.

Le ministre a pareillement honoré les trois premières équipes des étudiants gagnant du premier concours national de création de système algérien d’exploitation informatique « distribution Linux », organisé par l’université de Saïda en coordination avec la Commission nationale des logiciels libres et open source (CNLL), relevant du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Ce concours, qui s’est déroulé sur trois jours à l’Université de Saïda, a vu la participation de dix équipes, chacune composée de quatre étudiants provenant de différentes universités du pays.

Poursuite des efforts pour améliorer le système de formation universitaire afin d’atteindre la qualité

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Poursuite des efforts pour améliorer le système de formation universitaire afin d’atteindre la qualité

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a affirmé, jeudi 07 novembre 2024 à l’assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales,  que son secteur poursuit ses efforts pour l’amélioration du système de formation LMD (licence – master – doctorat), en vue de développer la formation et de valoriser les résultats de la recherche scientifique.

Le ministre a expliqué que le secteur de l’enseignement supérieur « poursuit le parcours de réformes du système LMD, selon une vision commune regroupant les différents acteurs », notant que « des ateliers seront prochainement organisés pour étudier les moyens de développer de ce système ».

Il a précisé que le secteur s’engage à « donner une dimension économique à la recherche scientifique en valorisant les produits de recherche et instaurer la culture de l’innovation, de l’entrepreneuriat et des affaires auprès des étudiants, ainsi qu’à la réalisation d’une transition numérique et à améliorer la visibilité du système éducatif et de la recherche à l’international», ainsi qu’à «préparer le lancement de l’université de la quatrième génération ». 

En réponse à une question sur l’attraction des compétences nationales à l’étranger, le ministre a expliqué qu’ «un ensemble de mesures ont été mises en place pour ce fait, en l’occurrence la création de réseaux thématiques, ainsi que l’intégration de ces élites dans les projets de recherche », en plus de « les encourager à participer à l’encadrement des doctorants et les employer dans les centres de recherche ».

D’autre part, le ministre a souligné « la détermination du secteur d’adopter la méthode du dialogue et de la concertation pour répondre aux différentes préoccupations soulevées », citant « une série de rencontres organisées avec les représentants des étudiants de différentes facultés de sciences médicales, qui ont permis de répondre à leurs revendications ».     

Inscriptions universitaires préliminaires pour les nouveaux bacheliers

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Inscriptions universitaires préliminaires pour les nouveaux bacheliers

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a annoncé aujourd’hui, samedi 27 juillet 2024, au siège du ministère, que 316 075 étudiants, nouveaux bacheliers, ont achevé les inscriptions universitaires préliminaires, ce qui représente plus de 77 % du total des bacheliers de l’année 2024.

Dans un discours prononcé lors de l’ouverture des travaux de la Conférence nationale des universités, le ministre a ajouté que « 392 480 étudiants ont accédé à la plateforme et validé la charte électronique du ministère, ce qui représente plus de 95 % des nouveaux bacheliers, tandis que le processus d’inscription se poursuit tout au long de la journée du samedi. » Il a également mentionné que le nombre d’inscrits sur la plateforme d’apprentissage de l’anglais « a atteint 410 099 étudiants ».

Dans cette optique, les inscriptions des nouveaux bacheliers seront confirmées entre le 28 et le 30 juillet, et les résultats d’orientation seront annoncés le 6 août prochain. Les étudiants devront payer les frais d’inscription entre le 10 et le 15 août.

À cette occasion, le ministre a souligné que le bilan de l’année universitaire 2023/2024 était « positif » dans divers domaines, avec la formation de « plus de 200 000 étudiants en entrepreneuriat, la création de 117 incubateurs d’entreprises, 107 centres de développement entrepreneurial, et 55 maisons de l’intelligence artificielle. » Il a rappelé que, concernant la numérisation, « 60 plateformes numériques ont été créées et le système PROGRESS a été généralisé ».

Pour la préparation de l’année universitaire 2024/2025, le ministre a révélé que « des idées conformes à la qualité de l’enseignement seront mises en place, avec l’adoption de références pédagogiques adaptées aux exigences modernes, » ce qui contribuera à « renforcer la transition d’une université classique vers une université de quatrième génération. »

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