Lancement du premier système algérien d’exploitation informatique

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Lancement du premier système algérien d’exploitation informatique

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a supervisé, mardi 19 novembre 2024, à l’université du Docteur Moulay Tahar de Saïda, le lancement du premier système algérien d’exploitation informatique « distribution Linux », utilisant des systèmes libres et ouverts.

Le ministre a souligné, lors de son discours à cette occasion, que ce système logiciel, algérien à 100%, est le résultat des efforts des étudiants et des chercheurs universitaires spécialisés en logiciels, issus de diverses institutions universitaires algériennes.

« La création du système « distribution Linux » algérien, qui combine la facilité de l’utilisation et la sécurité ; contribuera à l’amélioration de la performance des systèmes d’exploitation de nos ordinateurs, notamment en renforçant et sécurisant notre système d’information », a ajouté le ministre, expliquant que « cela permettra d’instaurer une économie technologique ouverte pour l’Algérie ». 

Le ministre a rappelé que « ce système d’exploitation pour ordinateurs constitue un noyau qui permettra aussi la création de dizaine de startups dans le domaine des logiciels». 

Il a également salué à cette occasion les efforts de l’Université du Docteur Moulay Tahar de Saïda, qu’il a qualifiée de « modèle » à suivre en matière de progrès, de science et d’innovation.

Le ministre a pareillement honoré les trois premières équipes des étudiants gagnant du premier concours national de création de système algérien d’exploitation informatique « distribution Linux », organisé par l’université de Saïda en coordination avec la Commission nationale des logiciels libres et open source (CNLL), relevant du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Ce concours, qui s’est déroulé sur trois jours à l’Université de Saïda, a vu la participation de dix équipes, chacune composée de quatre étudiants provenant de différentes universités du pays.

Poursuite des efforts pour améliorer le système de formation universitaire afin d’atteindre la qualité

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Poursuite des efforts pour améliorer le système de formation universitaire afin d’atteindre la qualité

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a affirmé, jeudi 07 novembre 2024 à l’assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales,  que son secteur poursuit ses efforts pour l’amélioration du système de formation LMD (licence – master – doctorat), en vue de développer la formation et de valoriser les résultats de la recherche scientifique.

Le ministre a expliqué que le secteur de l’enseignement supérieur « poursuit le parcours de réformes du système LMD, selon une vision commune regroupant les différents acteurs », notant que « des ateliers seront prochainement organisés pour étudier les moyens de développer de ce système ».

Il a précisé que le secteur s’engage à « donner une dimension économique à la recherche scientifique en valorisant les produits de recherche et instaurer la culture de l’innovation, de l’entrepreneuriat et des affaires auprès des étudiants, ainsi qu’à la réalisation d’une transition numérique et à améliorer la visibilité du système éducatif et de la recherche à l’international», ainsi qu’à «préparer le lancement de l’université de la quatrième génération ». 

En réponse à une question sur l’attraction des compétences nationales à l’étranger, le ministre a expliqué qu’ «un ensemble de mesures ont été mises en place pour ce fait, en l’occurrence la création de réseaux thématiques, ainsi que l’intégration de ces élites dans les projets de recherche », en plus de « les encourager à participer à l’encadrement des doctorants et les employer dans les centres de recherche ».

D’autre part, le ministre a souligné « la détermination du secteur d’adopter la méthode du dialogue et de la concertation pour répondre aux différentes préoccupations soulevées », citant « une série de rencontres organisées avec les représentants des étudiants de différentes facultés de sciences médicales, qui ont permis de répondre à leurs revendications ».