Le 28 octobre 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a présenté un exposé devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale, en présence de Mme. Nadjiba Djilali, la ministre des Relations avec le Parlement, dans le cadre de la discussion et de la présentation des budgets sectoriels relatifs au projet de loi de finances de 2026.
Dans son exposé, le ministre a abordé la stratégie du secteur et les différents axes garantissant sa mise en œuvre dans le projet de budget sectoriel pour l’année 2026.
Il a présenté les réalisations accomplies qui ont permis de construire une université ouverte et dynamique, reflet de la volonté politique et de l’engagement de l’État à concrétiser les engagements du président de la République en faveur d’un élan fort du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, afin d’en faire un pilier fondamental de la construction de l’économie de la connaissance.
Le 26 octobre 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a effectué une visite de travail et d’inspection à l’université « Mohamed El Bachir El Ibrahimi » à Bordj Bou Arreridj.
M. Kamel Baddari a entamé sa visite par l’inspection de l’annexe de l’École normale supérieure créée, baptisée au nom du « Moudjahid professeur Djamel Guennane », qui compte 820 étudiants inscrits pour l’année universitaire 2025/2026, répartis sur les trois niveaux : primaire, moyen et secondaire, dans les différentes spécialités suivantes : langue arabe, langue française, langue anglaise, histoire et géographie, mathématiques, physique, sciences naturelles et philosophie.
Le ministre a ensuite observé l’exposition des projets innovants remarquables de ses amis les étudiants dans les domaines de la santé, de l’agriculture et des services :
Les filiales de l’université.
Des projets exceptionnels pour des startups prospères dans les domaines de l’agriculture, de la santé, etc.
Des projets innovants ayant obtenu des brevets.
Micro-entreprises en activité de diplômés de l’université.
Un bureau de liaison pour les entreprises industrielles ayant des accords de partenariat actifs avec l’université.
Présentation de trois (03) startups encadrant des étudiants universitaires (produit de l’enseignement supérieur).
Il a considéré l’université « Mohamed El Bachir El Ibrahimi » comme un exemple de réussite, « car ses étudiants ont créé 58 entreprises économiques, micro-entreprises et startups en une année, et ont recensé 38 projets innovants susceptibles de devenir des entreprises, ainsi que trois filiales opérant localement ». Il a souligné à cet égard que « l’étudiant algérien contribue fortement à l’objectif de créer 20 000 startups d’ici 2029 ».
À cette occasion, le ministre a supervisé à distance l’activation de la table de dissection électronique de l’université d’Adrar (TECHRIH_TECH), un projet algérien qui a donné lieu à la première table de dissection au service des sciences médicales, avec un taux d’intégration d’environ 70 %. Ce projet est le fruit d’une collaboration réussie entre l’université de Saïda, une start-up et un fabricant algérien.
Il a également supervisé le lancement du service de télémédecine pour la lutte contre le cancer (Octobre rose) de la startup DIGITAL WAYS, qui relie tous les centres de lutte contre le cancer au centre « Pierre-et-Marie-Curie » de l’hôpital Mustapha Pacha.
Le ministre a rencontré la communauté universitaire dans l’auditorium principal de l’université, où il a honoré deux (02) professeurs distingués pour leurs travaux de recherche internationaux, ainsi que six (06) étudiants lauréats de prix nationaux lors de concours culturels, sportifs et nationaux. Des accords ont également été signés entre l’université et ses partenaires.
Jeudi 23 octobre 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a effectué une visite de travail et d’inspection à l’université « Abdelhafid Boussouf » de Mila. Il a été accueilli par le wali de Mila, le président de l’Assemblée populaire de la wilaya, les membres de la commission de sécurité, les députés des deux chambres, le délégué local du médiateur de la République, et le président de la daïra de Mila.
À l’entame de sa visite, M. Kamel Baddari a inauguré la plaque dédiée à « l’université Abdelhafid Boussouf » de Mila, suite à la promotion du centre universitaire en université, en vertu du décret exécutif n° 25-266, du 14 Rabie Ethani 1447, correspondant au 7 octobre 2025, portant création de l’Université de Mila.
À cette occasion, le ministre et la délégation qui l’accompagnait, ont planté des arbustes pour soutenir et encourager la campagne nationale d’un million d’arbres, prévue pour samedi prochain.
Lors de la deuxième étape du programme de la visite, M. Kamel Baddari a visité l’annexe de l’École normale supérieure, inauguré à l’occasion de la rentrée universitaire 2025/2026, et a pris connaissance des conditions d’enseignement dans cet établissement. Il a encouragé l’administration à veiller à préserver cet acquis, qui s’inscrit dans le cadre de la facilitation et de la proximité des infrastructures universitaires pour les étudiants.
Au cours de la troisième étape, M. Kamel Baddari a inspecté la structure des façades de la « première partie » et a écouté une présentation sur une proposition d’un projet de réhabilitation du bâtiment du vieux restaurant, abandonné depuis 2012, afin de le réutiliser à l’avenir pour diverses activités universitaires.
Le ministre a également pris le temps de visiter l’exposition de l’innovation, de l’entrepreneuriat, des startups et des clubs scientifiques, organisée par les étudiants et les enseignants ayant obtenu des labels et des brevets, ainsi que par les étudiants entrepreneurs ayant bénéficié de financements pour leurs micro-entreprises.
À l’issue de sa visite, M. Kamel Baddari a distingué les docteurs et les professeurs ayant obtenu le premier brevet pour l’université de Mila, ainsi que le chercheur ayant atteint le 2 % du classement des chercheurs les plus publiés et cités dans le domaine des mathématiques par l’université de Stanford, et celui ayant obtenu la première place à l’université de Mila en termes de nombre de publications sur la base de données Scopus. Huit étudiants, ayant obtenu des labels ont également été honorés.
À cette occasion, des accords de coopération ont été signés entre l’université de Mila, l’Association des journalistes et des correspondants de Mila et l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique.
Le 21 octobre 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a supervisé aujourd’hui, le lancement de la formation de master en contrôle et brouillage des drones à l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene, à Bab Ezzouar, en collaboration avec l’École nationale supérieure des systèmes autonomes.
Dans ce contexte, le ministre a confirmé que l’objectif est de former des cadres et des ingénieurs algériens qui maîtrisent la technologie des drones. Ces derniers devraient être capables de concevoir, de développer et de proposer des solutions techniques intégrant des systèmes intelligents capables de détecter, d’analyser et de contrôler les drones grâce à l’intelligence artificielle et à l’électronique de défense.
Kamel Baddari a également indiqué que les étudiants entameraient leur formation dès aujourd’hui, et signeraient des contrats d’emploi directement au sein du centre de recherche une fois leur diplôme obtenu, ce qui renforce le lien entre la formation universitaire et les besoins des institutions de recherche et de développement nationales.
Le 20 octobre 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a présidé aujourd’hui, au siège du ministère, le lancement officiel de la bibliothèque numérique universitaire relevant de l’Office des publications universitaires.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts stratégiques du ministère pour renforcer la transformation numérique et à améliorer le système éducatif universitaire. Elle offre un environnement numérique intégré, permettant aux étudiants, aux chercheurs et aux enseignants d’accéder aisément aux connaissances et aux ressources académiques.
La bibliothèque numérique (st.iqraa.opu.dz) compte plus de 110 000 documents électroniques différents, dont 4 154 livres publiés par l’Office des publications universitaires et 90 797 thèses de doctorat, en collaboration avec le Centre national de la documentation scientifique et technique (CERIST). Elle propose également 380 livres en langue arabe ont été mis à la disposition de la plateforme par le Haut conseil de la langue arabe, ainsi que des publications du Centre national d’études et de recherche, avec 124 livres sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954. Dans le même contexte, 15 546 brevets nationaux et internationaux ont été intégrés au contenu de la bibliothèque, en collaboration avec l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), permettant aux étudiants et aux chercheurs d’accéder aux innovations nationales et internationales, et de promouvoir la culture de la recherche et du développement.
Il convient de noter que le ministère vise la publication de plus de 500 000 documents électroniques d’ici 2027, ce qui « reflète une forte volonté pour développer le système universitaire et de proposer un environnement numérique avancé contribuant à façonner un avenir universitaire basé sur la connaissance ».
Baddari a expliqué, lors d’une allocution prononcée à cette occasion, que « l’opération marque une étape décisive dans le processus de la numérisation de l’université algérienne, et constitue une base fondamentale pour la transformation numérique de l’enseignement supérieur en Algérie ».
Le ministre a confirmé que la plateforme numérique permettait aux étudiants et aux enseignants-chercheurs d’acheter les livres de l’Office national des publications universitaires, en ligne en utilisant la carte EDAHABIA. Il a également indiqué que, dès le mois de novembre prochain, les personnes se trouvant à l’étranger pourront également acheter des livres en ligne.
Baddari a également annoncé la possibilité d’abonner les étudiants à la bibliothèque numérique pour un montant annuel symbolique de 300 dinars. Cela « traduit l’aspect social de l’État algérien, renforce le principe de la démocratisation de l’enseignement, et rend le savoir accessible à tous. Les autres documents numériques et les contenus académiques restent, quant à eux, disponibles gratuitement pour le téléchargement et la consultation. »
À cette occasion, le ministre a lancé l’opération d’acquisition de livres sur cette plateforme en achetant un ouvrage consacré à la vie du fondateur de l’État algérien moderne, l’Emir Abdelkader.
Dans ce cadre, l’Office des publications universitaires a signé une série d’accords de coopération avec le Haut Conseil de la langue arabe, le Centre national de documentation scientifique et technique, le Centre national d’études et de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954, ainsi qu’avec l’Institut national algérien de la propriété industrielle.
En commémoration de cette journée, qui coïncide avec le soixante-quatrième (64e) anniversaire des massacres du 17 octobre 1961, et conformément à la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, d’observation une minute de silence en hommage aux martyrs des manifestations du 17 octobre 1961, le pôle scientifique et technologique, Chahid Abdelhafid Ihaddadene, à Sidi Abdellah, ainsi que les autres institutions de l’État, ont observé une minute de silence en mémoire des âmes des martyrs, victimes de la répression d’une manifestation pacifique d’Algériens en France.
Ces manifestations ont incarné le noble sentiment de solidarité entre les algériens d’ici et d’ailleurs, et ont confirmé que la volonté nationale était unie autour d’un objectif commun : libérer la nation et établir un État indépendant.
Le 16 octobre 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, accompagné de M. Noureddine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance, des startups et des micro-entreprises, du wali délégué de la circonscription administrative de Sidi Abdellah et du directeur général de l’Agence spatiale algérienne, a inauguré aujourd’hui, à l’École nationale supérieure de l’intelligence artificielle du pôle, l’incubateur d’entreprises de l’Agence spatiale algérienne au profit des étudiants des cinq écoles du pôle scientifique et technologique « Chahid Abdelhafid Ihaddadene » à Sidi Abdellah. Cet incubateur a pour objectif d’encourager l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat dans le domaine spatial chez les étudiants de ces écoles, en accompagnant les projets de recherche et en développant des solutions technologiques avancées.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Kamel Baddari a affirmé que l’ouverture de cet incubateur, « premier du genre », est un indicateur de « complémentarité et du partenariat entre l’École nationale supérieure de mathématiques et l’École nationale supérieure de l’intelligence artificielle ». Il s’inscrit également dans le cadre de la « mise en œuvre des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer la coopération entre les institutions dans ces domaines, qui constituent le cœur battant du développement économique et social ».
Le ministre a ajouté que cet incubateur était en mesure de « soutenir et d’accompagner les porteurs de projets », grâce à une « valeur économique ajoutée », réitérant dans ce contexte la détermination des autorités à poursuivre leurs efforts en faveur de « l’investissement dans la science, le savoir et l’innovation ».
Cette occasion a permis au ministre de découvrir les projets innovants des étudiants des écoles d’intelligence artificielle et de mathématiques dans le domaine spatial et de ses applications.
Le 13 octobre 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a présidé aujourd’hui, la cérémonie du lancement de l’année pédagogique 2025/2026, à l’École nationale supérieure des enseignants pour les sourds-muets (ENSSM) de Beni Messous.
Lors de son allocution prononcée à l’occasion, M. Kamel Baddari a affirmé que L’Algérie avait relevé un défi en créant la première école en Afrique et dans le monde arabe dédiée à la formation des professeurs de l’enseignement secondaire pour les personnes sourdes et muettes. Cette école est devenue un modèle de réussite, ayant formé jusqu’à présent 530 enseignants, au profit de 47 wilayas.
Le ministre a ajouté que les perspectives futures de l’école s’annoncent prometteuses : elle prévoit de former 1 500 enseignants en 2027, qui seront répartis sur 58 wilayas, et d’atteindre 2 500 enseignants à l’horizon de 2029.
Il convient de noter que l’école ne s’est pas limitée à assurer l’aspect pédagogique, mais qu’elle a également investi dans le domaine du développement économique, en formant 56 entrepreneurs et entrepreneuses qui ont réussi à lancer leurs projets et idées innovantes.
Dans le cadre de la mise en œuvre du principe de consultation et d’ouverture au dialogue, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a rencontré ce jour, 12 octobre 2025, au siège du ministère, les secrétaires généraux des associations étudiantes et leurs représentants :
Cette rencontre a été consacrée à discuter des diverses préoccupations et propositions relatives aux aspects pédagogiques et aux services.
Il convient de noter que M. Kamel Baddari avait déjà rencontré les secrétaires généraux des associations estudiantines le 28 septembre 2025. Il s’agissait de : l’Organisation nationale des étudiants libres, du Conglomérat des étudiants algériens libres, de l’Organisation estudiantine algérienne libre et de la Ligue nationale des étudiants algériens.
Le jeudi 9 octobre 2025, lors d’une séance plénière consacrée à répondre aux questions orales, en présence du président du Conseil, et de la ministre des Relations avec le Parlement, M. Kamel Baddari a souligné « l’engagement de son secteur à mettre en œuvre les réformes initiées par le président de la République », saluant les succès de l’université algérienne, tant sur le plan national qu’international.
Dans ce contexte, il a révélé « les résultats récents du classement international (T.H.E), l’un des plus importants au monde, dans lequel l’Algérie est classée première au Maghreb et deuxième en Afrique, avec vingt-huit établissements universitaires, alors qu’en 2017, elle n’en comptait qu’un seul. Les universités de Sidi Bel Abbès et d’El-Oued se partagent ainsi la première place au niveau national dans la catégorie des 1200-1500 établissements d’enseignement supérieur à l’échelle mondiale ».
Il a également abordé « les cinq écoles supérieures du Pôle universitaire de Sidi Abdellah et les nouveaux modules introduits, tels que les logiciels open source, la rétro-ingénierie, l’intelligence artificielle et d’autres réalisations », qui, selon lui, font de l’enseignement supérieur « une locomotive du développement local et de l’économie nationale ».
Concernant l’amélioration des conditions d’études des étudiants en médecine et des médecins résidents, le ministre a affirmé que « les étudiants en sciences médicales ont reçu des frais de stage pour la première fois, conformément au nouveau système en vigueur », rappelant la création de 5 095 postes budgétaires dans le cadre du concours national des médecins résidents, prévu pour la fin du mois d’octobre, soit une augmentation de plus de 34 % par rapport aux postes alloués lors de l’année universitaire de 2022 ».
S’agissant de l’amélioration des œuvres universitaires, le ministre a présenté « l’ensemble des réformes apportées à ce domaine au cours des deux dernières années, à travers l’adoption de la numérisation, la rationalisation des dépenses, l’amélioration de la qualité de l’hébergement, de la restauration et du transport ».