activités ministérielles

« Enseignement supérieur de qualité », slogan de l’année universitaire 2024-2024

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Kamel Baddari, a affirmé que la « qualité de l’enseignement supérieur » sera le slogan de l’année universitaire 2024-2025, en vue de promouvoir le statut de l’université algérienne.
Invité de la télévision algérienne, lundi 23 septembre 2024, le ministre a expliqué que « l’université algérienne occupe désormais une place honorable tant dans ses aspects éducatifs que de recherche, ce qui est nécessaire à préserver à travers la qualité de l’enseignement supérieur et l’encadrement de qualité. »
Dans le même contexte, il a appelé la communauté universitaire à poursuivre leurs efforts qui lui ont permis de mettre à niveau l’université algérienne, rappelant les remerciements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la dernière réunion du conseil des ministres, à tous les cadres du secteur de l’enseignement supérieur, enseignants, et administrateurs, pour leur contribution à la promotion de l’université algérienne à l’échelle régionale et internationale.
À l’occasion de la rentrée universitaire prévue mardi, le ministre a signalé que cette année universitaire connaîtra un renforcement du réseau des écoles nationales supérieures, mené par l’inauguration de l’ École Nationale de la Cybercriminalité au pôle universitaire des sciences et technologies de Sidi Abdallah (Alger), qui entamera la formation de cette spécialité sensible à partir de mardi, soulignant que les choix des meilleurs bacheliers ont été dominés par l’orientation vers les écoles nationales supérieures ainsi que les sciences médicales.
Le ministre a également révélé que la nouvelle année universitaire verra la réception de 31 000 places pédagogiques et 12 000 lits, chose qui reflète l’intérêt croissant pour les étudiants, notamment avec le renforcement du recrutement des enseignants universitaires pour passer à un professeur pour 22 étudiants au lieu de 25 étudiants, ainsi que l’augmentation du budget du secteur entre 2020 et 2024 de 60 %.
D’autre part, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que le secteur se focalise désormais sur le rapprochement de l’université de son environnement économique, pour que chaque diplômé puisse agir sur le marché pour contribuer à répondre aux problèmes de la société en participant au développement économique à travers la création d’emplois, ainsi qu’à la créativité et à l’innovation.
Il a ajouté qu’un nouvel environnement entrepreneurial a été créé à partir de 117 incubateurs pour accompagner les détenteurs des idées innovantes, 107 centres de développement entrepreneurial, ainsi que l’accompagnement de ces étudiants, et de multiples institutions universitaires à passer à une université de la quatrième génération au cours de cette année universitaire.
S’agissant de l’élévation de la visibilité de l’université algérienne, le ministre a évoqué l’inscription de milliers d’étudiants étrangers aux universités algériennes l’année universitaire en cours, à la suite du label « Étudier en Algérie », dans le but de faire de l’université algérienne une destination espérée des étudiants de divers pays, notamment africains, arabes et asiatiques.
Quant au sport universitaire, le ministre a indiqué que « le secteur œuvre à son développement à travers la création du championnat sportif universitaire, permettant l’émergence d’une élite de jeunes étudiants qui feront de l’Algérie un pays rayonnant dans diverses compétitions notamment internationales, conformément aux directives du président de la République lors de la dernière réunion du Conseil des ministres pour valoriser le sport universitaire et placer les étudiants algériens à l’avant-garde de la promotion du sport. »
Le ministre a également abordé la numérisation du secteur, qui s’inscrit sous le slogan « Efficacité et simplification », où 60 plateformes numériques ont été développées, permettant aux étudiants, notamment aux nouveaux bacheliers, de s’inscrire avec « zéro papier », ainsi que la rationalisation des dépenses que ce soit pour les inscriptions ou des œuvres universitaires, dans les domaines du transport et de l’alimentation.