activités ministérielles

Avancée remarquable pour l’enseignement supérieur pour moderniser l’université algérienne

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Kamel Baddari, a affirmé ce samedi 29 juin 2024 depuis Khenchela que son secteur a enregistré une avancée remarquable en fait de la modernisation de l’université algérienne.
Lors d’une visite de travail et d’inspection à cette wilaya, monsieur le ministre a présidé la cérémonie de clôture d’année universitaire (2023-2024) et a distingué les lauréats à la grande salle de conférence à l’Université Abbès Laghrour. Il a souligné que « l’université algérienne a atteint tous les objectifs fixés par le président de la République, notamment l’engagement 41 visant à faire de l’université algérienne une référence de l’éducation, du développement et de la créativité grâce à ces acteurs, étudiants, cadres, enseignants et gestionnaires ».
Il a ajouté que « l’université algérienne s’est transformée en peu de temps à une université de diffusion de savoir et de recherche scientifique, les transmettant d’une génération à une autre, et à un temple créateur de richesses à travers l’entrepreneuriat générée par le secteur depuis deux ans et dont les résultats sont tangibles », ajoutant que « l’université est désormais ouverte sur sa communauté locale et ses citoyens puisqu’elle répond actuellement à leurs besoins et à ceux des économies de différentes wilayas ».
Il a également indiqué que le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a pu, en une année et demie, compter 107 incubateurs d’entreprises, 91 centres de support technologique et d’innovation, 51 maisons d’intelligence artificielle, 33 laboratoires de fabrication en plus de 11 800 projets innovateurs enregistrés et 500 projets labellisés « projet innovant », en comptant 5000 projets enregistrés pour la création de micro-entreprises et 4200 projets inscrits sur la plateforme « startup dz » et 1700 demandes de brevets d’inventions. Des chiffres qui affirment que l’université algérienne s’est « transformée en temple de production et de transmission de savoir ».
Monsieur le ministre a affirmé que son secteur continuera de travailler pendant la prochaine année universitaire (2024-2025) afin de préparer une université et une recherche scientifique de la quatrième génération dans une nouvelle phase de l’Algérie nouvelle.
Le ministre avait auparavant inauguré l’annexe de la faculté de médecine à l’Université d’Abbès Laghrour où il a affirmé que l’inauguration de cette structure en réponse à la promesse du président de la République lors de sa rencontre avec les acteurs de la société civile lors de sa visite à la wilaya le 30 mai dernier, et ce, pour permettre à ces étudiants d’étudier la médecine dans leur wilaya à partir de la prochaine rentrée universitaire.
Il a également inauguré la Maison de l’Intelligence Artificielle à l’Université Abbès Laghrour, où il a écouté des explications relatives à cet espace pour expliquer que cette structure contribuera au renforcement du rôle de l’Algérie dans ce domaine, affirmant la nécessité d’impliquer les étudiants, les créateurs et les innovateurs dans cette entreprise.
Inspectant l’avancement de travaux de quelques projets du secteur, monsieur le ministre a ordonné l’accélération de la cadence des travaux de deux projets de construction de laboratoires de recherche à l’Université d’Abbès Laghrour et de 4000 places pédagogiques au niveau du pôle universitaire Abdelhak-Rafik Bererhi, en tenant en compte les normes pour les mettre en service dans les meilleurs délais possibles, afin de faire bénéficier les étudiants universitaires et les enseignants chercheurs dans diverses disciplines.
Lors de sa visite à l’espace des travaux dans le pôle universitaire Abdelhak-Rafik Bererhi, le ministre a été informé de certains travaux des étudiants dans le cadre des startups, des projets innovateurs et de brevets d’invention. Il a inauguré la nouvelle résidence universitaire de 2000 lits dans la commune de Khenchela où il a révélé que la numérisation du secteur des services universitaires a permis de rationaliser les dépenses dans ce secteur et d’améliorer la qualité des services.