Le 4 décembre 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a effectué une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tindouf. Accompagné du wali de la wilaya et de sa délégation, il a supervisé l’inauguration de l’université « Ali Kafi » de Tindouf, qui a été promue d’un centre universitaire à une université disposant de toutes les infrastructures et les prérogatives nécessaires. Cette réalisation témoigne des efforts considérables déployés pour améliorer le secteur de l’enseignement supérieur dans la wilaya, et renforcer les conditions de formation et de la recherche scientifique, conformément aux aspirations des étudiants et aux objectifs de développement fixés par l’État.
Lors d’une allocution prononcée à cette occasion, M. Kamel Baddari a affirmé que la promotion du centre universitaire « Ali Kafi » dans la même wilaya au rang d’université constituait une réalisation concrète du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et une traduction sur le terrain de ses engagements à faire de l’université un levier de développement local et national. Cette promotion permettra à la wilaya de Tindouf de bénéficier pleinement d’un accompagnement dans son parcours de développement, en renforçant le rôle de l’université dans la recherche scientifique et la création de richesses, afin d’en faire un véritable outil pour la mise en œuvre du programme du président de la République et la réalisation de ses objectifs. Il a noté que l’Algérie atteindrait les indicateurs économiques, scientifiques, sociaux et culturels confirmant son statut de pays émergent à l’horizon de 2027.
Il a également souligné que l’université de Tindouf devrait mener la locomotive du développement local en transformant les compétences naturelles de la région en une force productive, en tirant parti de la formation dispensée à ses étudiants, en valorisant les résultats de la recherche scientifique, et en soutenant l’entrepreneuriat ainsi que le rôle économique de l’institution universitaire, conformément à la vision de l’édifice de l’Algérie nouvelle.
L’université de Tindouf fonctionnera selon le modèle des universités de la quatrième génération 4G, en s’ouvrant sur son environnement local et en offrant des solutions aux préoccupations économiques, sociales et culturelles. Elle établira des partenariats avec des établissements universitaires nationaux et internationaux, tout en développant une coopération efficace entre les ingénieurs des institutions économiques et les chercheurs et les universitaires, ajoute M. Kamel Baddari.
Au cours de cette visite, le ministre a supervisé la cérémonie de signature de plusieurs conventions entre l’université de Tindouf, l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique, la Chambre de commerce et d’industrie « Tafaghoumt » de la wilaya, ainsi que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (filiale de Tindouf), et l’établissement International Academy, spécialisé dans l’enseignement de la langue anglaise, pour la formation des enseignants et des étudiants. Une convention a également été signée avec la Chambre de l’artisanat et des métiers.
Le ministre a également examiné les structures universitaires en lien avec l’environnement économique, notamment l’incubateur, le bureau de liaison, et le centre de développement de l’entrepreneuriat, ainsi que la maison de l’intelligence artificielle. En outre, il a supervisé une campagne de reboisement à l’université de Tindouf.
Baddari a aussi pris connaissance des projets innovants des étudiants, a organisé une réunion d’évaluation avec la communauté universitaire, et a récompensé des porteurs de micro-entreprises et de startups, ainsi que les auteurs de projets ayant reçu des « Labels ».
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a conclu sa visite par un passage à la réserve spéciale de l’arganier, où il a pu observer les particularités de ce patrimoine naturel et l’impact positif qu’il a sur l’environnement et le développement de la région. Il a également examiné le projet de culture d’arganier qui s’étend sur 50 hectares.