activités ministerielles

M. Kamel Baddari préside les activités de la Conférence nationale des universités

Le mardi 1 juillet 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a présidé les activités de la Conférence nationale des universités, tenue au siège du ministère, en présence des directeurs d’établissements universitaires, des cadres du ministère, de partenaires sociaux et de représentants d’organisations estudiantines. Les vice-recteurs des établissements universitaires ont également suivi la conférence à distance.
Lors de son allocution d’ouverture, le ministre de l’Enseignement supérieur a présenté le bilan des réformes entreprises dans le secteur ainsi que les projets lancés depuis trois ans. Grâce aux efforts conjugués des différentes institutions universitaires, les résultats commencent à se manifester, notamment avec « la création de 422 filiales réparties entre les établissements universitaires, et dont le nombre est prévu d’atteindre 490, contribuant ainsi à créer de la richesse. Il est à noter que 250 établissements ont déjà entamé leur activité économique. »
Dans le même contexte, M. Baddari a confirmé que durant la période allant de septembre 2024 à juin 2025, « 117 accélérateurs contribuant à la création de startups d’étudiants ont été enregistrés, ainsi que la création de 117 centres de développement de l’entrepreneuriat ayant assuré la formation de 31 000 étudiants », en plus de « l’entrée en activité de 76 startups, dont le nombre est prévu d’atteindre 235 d’ici la fin de l’année ».
D’après ces statistiques, le ministre a ajouté : « Il est prévu de créer 15 205 emplois d’ici la fin de l’année, ce qui devrait générer un chiffre d’affaires de 19,67 milliards de dinars. »
Concernant l’aspect pédagogique, le ministre a annoncé « la création de 14 nouvelles offres de formation pour l’année universitaire à venir », ainsi que l’élargissement des écoles normales supérieures et le renforcement de l’enseignement en langue anglaise :
– L’inscription de 32 000 nouveaux étudiants dans les écoles normales supérieures ;
– La création de 25 annexes des écoles normales supérieures ;
– La création de 14 nouvelles offres de formation pour les nouveaux bacheliers en lettres dans les technologies de gestion et des spécialités modernes ;
– Intégration de l’enseignement de nouveaux modules dans de nombreux parcours variés (intelligence artificielle, logiciels, entrepreneuriat, rétro-ingénierie, logiciels open source, ainsi que l’enseignement, pour la première fois, de la « citoyenneté » au sein des écoles supérieures du pôle scientifique et technologique de Sidi Abdellah, conformément aux instructions du président visant à enseigner l’histoire de la nation aux générations futures, etc.)
Concernant la recherche scientifique, M. Baddari a indiqué que ce secteur avait bénéficier d’une « augmentation de son budget de 20 %, dont 12 % étaient destinées aux nouvelles formules liées à l’entrepreneuriat et à l’innovation, et 12 % aux incubateurs. »
Quant à la valorisation de l’innovation, il a expliqué que « 564 projets de brevet d’invention avaient été déposés auprès de l’Institut national algérien de la propriété industrielle, portant ainsi le nombre total de demandes à 3 364 ».
D’autre part, le ministre a abordé le dossier de la numérisation. En effet, le secteur a notamment enregistré 2 640 000 opérations de paiement électronique et 19 plateformes numériques. Le secteur des œuvres quant à lui, a enregistré 95 millions de repas payés par voie électronique au cours de cette année académique.
Les universités de la quatrième génération sont des établissements liés à leurs propres entreprises économiques. Elles partagent leurs programmes avec ceux des établissements de recherche de renommée mondiale. Elles sont également à l’avant-garde des réformes et contribuent ainsi à la mise en œuvre du programme du gouvernement.
À cette occasion, le ministre a souligné l’importance du lancement du « Cadre algérien des qualifications », en créant un lien entre les universités et le secteur de l’emploi. Il a également mis en avant la nécessité de renforcer la visibilité du système universitaire, qui se traduit par une base de données nationale stratégique destinée à orienter les étudiants et à favoriser leur employabilité à l’issue de leurs études. Cela consiste à lier le contenu de la formation universitaire aux compétences (diplômes – certificats) et aux qualifications requises sur le marché du travail, ce qui fait du diplôme universitaire un véritable outil d’intégration économique et sociale.
Suite à l’intervention de M. le ministre et celles des directeurs centraux sur le cadre algérien des qualifications, une décision portant sur l’utilisation des logiciels libres et des logiciels open source a été signée.
La Conférence nationale des universités a permis de coordonner les politiques universitaires, d’échanger des expériences et de discuter des défis et des opportunités au sein du secteur de l’enseignement supérieur. Elle a également favorisé l’harmonisation des visions et des orientations des universités afin d’assurer la qualité de l’enseignement, d’atteindre les objectifs nationaux, et de réviser et de développer les programmes et les méthodes académiques, tout en veillant à ce que les programmes universitaires répondent aux exigences du marché du travail et aux évolutions scientifiques.