Le 11 février 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en présence de M. Mohamed Meziane, ministre de la Communication, a présidé une conférence nationale intitulée «L’université algérienne et les médias de développement» , organisée par la Faculté des sciences de l’information et de la communication de l’Université «Ibrahim Sultan Cheibout», Alger 3. Etaient invité à l’événement M. Omar Rekkache, directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), le représentant de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), ainsi que les directeurs d’institutions médiatiques publiques et privées, des enseignants et de spécialistes des médias, et d’étudiants de l’École nationale supérieure de sciences politiques, de la Faculté des sciences de l’information et de la communication et l’école nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information.
Lors de son intervention intitulée « Spécialité de journalisme à l’université algérienne : vers une adaptation de la formation aux médias de développement et aux enjeux nationaux », M. Baddari a souligné que l’université avait « énormément contribué à l’insertion professionnelle des diplômés », soulignant « le rôle économique de l’université, grâce à la qualité de son enseignement supérieur et de sa recherche scientifique, est en mesure de répondre aux besoins de la société ».
Dans ce même contexte, il a également rappelé que la stratégie du secteur place la recherche scientifique et l’innovation au cœur du développement, tout en encourageant l’implication des étudiants dans l’entrepreneuriat. Cela se traduit par la création d’espaces leur permettent de transformer leurs idées en produits industrialisables et commercialisables.
M. Baddari a ajouté que parmi les mécanismes approuvés, figurent « l’établissement d’un réseau de plateformes spécialisées ainsi que la création de startups, accompagnées d’un système permettant aux porteurs d’idées d’y investir ». Il s’agit de la même stratégie appliquée, selon lui, au niveau des centres de recherches, où « une politique de valorisation des résultats de la recherche scientifique a été instaurée, avec la création du prix du président de la République destiné aux chercheurs innovants ainsi que le lancement de plus de 50 projets économiques, le transfert des résultats de la recherche du laboratoire vers l’économie nationale ».