Le ministre a affirmé, le jeudi 18 Avril 2024 à Alger, l’effort de son secteur pour rapprocher la recherche scientifique du marché en valorisant ses résultats.
Lors de sa supervision d’une journée d’information sur la « culture du safran » à l’École Nationale Supérieure Agronomique à El Harrach, le ministre a expliqué que « la liaison entre la science et le marché par la valorisation des résultats de la recherche scientifique permet d’améliorer la productivité », indiquant que l’adoption de cette interdépendance au niveau du secteur agricole « permet d’élever les enjeux nationaux dans ce domaine. »
« Ce type d’effort soutient l’agriculture nationale et renforce certains produits dont notre pays peut se spécialiser dans la production », a-t-il ajouté.
Le ministre a cité les résultats du Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides, sur la culture du safran, pour confirmer que « ce produit d’importance mondiale peut devenir l’une des sources de revenus nationaux pour les monnaies fortes, et ce, par l’unification des efforts entre les chercheurs et les producteurs. »
Le ministre a salué les efforts visant à exploiter la recherche scientifique et technologique pour promouvoir la production du safran, indiquant que « l’élargissement de la portée de la numérisation de la recherche scientifique et la valorisation rationnelle de ses résultats dans la production agricole, permettraient de réaliser un saut qualitatif dans la création de richesse. »
De leur part, les chercheurs ont persisté sur la nécessité de valoriser ce type d’épice et ses produits comme l’une des sources innovantes durables du développement des produits alimentaires à haute valeur ajoutée, en plus d’introduire le safran algérien dans divers forums.
L’étude du Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides a donné des résultats « très satisfaisants » de la qualité du safran algérien, où 11 wilayas à haute qualité de production de cette matière ont été identifiées, à leur tête : Tlemcen, Batna, Djelfa, Béjaïa, Ghardaïa.