Le 15 février 2025, M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’est rendu à Jijel pour entreprendre une visite de travail et d’inspection à l’université « Mohamed Seddik Ben Yahia ». Il a été accueilli par le wali de Jijel, en présence du président de l’Assemblée Populaire, du secrétaire général de la wilaya, ainsi que des autorités sécuritaires, militaires, locales et des élus.
M. Kamel Baddari a entamé sa visite par l’écoute de l’exposé du recteur de l’université, avant de se rendre à l’exposition dédiée aux projets innovants et aux entreprises économiques créés au sein de l’établissement, où il a déclaré que l’université de Jijel est en voie de réaliser l’un des engagements du président de la République, en consolidant sa position économique grâce à la transformation des projets des étudiants et des chercheurs en produits susceptibles d’être industrialisés et commercialisés, générant ainsi de la richesse. Il a noté que l’université de Jijel a réussi à établir 37 micro-entreprises et deux startups d’étudiants, ce qui témoigne de son engagement fort dans le développement de l’économie locale en créant des emplois et de la richesse, deux indicateurs qui permettent, selon lui, de faire de l’Algérie un pays émergent d’ici 2027.
Au cours de sa visite, Le ministre s’est enquis du déroulement de la septième édition de la session de formation destinée aux porteurs de projets innovants. Il a, également, présidé la cérémonie de remise de cinq (05) décisions de financement, et a posé la première pierre du projet de construction de dix (10) laboratoires de recherche scientifique au pôle scientifique universitaire Tassoust, et a inauguré le studio audiovisuel du département de l’information et de la communication de ce même pôle, a visité les laboratoires pédagogiques de l’annexe de la faculté de médecine.
S’exprimant devant la presse, en marge de cette visite, le ministre a déclaré que les efforts de l’État sont actuellement orientés vers l’assurance d’une formation de qualité dans diverses spécialités, servant de « passeport » pour les étudiants, leur permettant de maîtriser la science et le savoir, et de s’intégrer aisément dans la vie professionnelle. Il a également souligné l’importance d’investir dans le capital humain afin de garantir les bénéfices à long terme. Cette démarche sera un étendard pour l’année 2027, illustrant la concrétisation des efforts déployés pour optimiser la qualité de l’enseignement.